Le règlement adopté ce 28 mars visait à définir les conditions et le cadre permettant la création graduelle d’un système européen unifié de classification (une taxonomie) des activités économiques considérées comme écologiquement durables. Il fait partie d’un des trois rapports du plan d'action de l’UE pour faire prévaloir les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions concernant les investissements. Dans le même temps étaient adoptés un règlement pour rendre plus transparents les risques liés aux investissements durables et à la durabilité, un rapport présenté au PE par l’eurodéputé S&D Paul Tang, et un rapport élaboré par l’eurodéputée S&D Neena Gill, qui définit les critères de référence bas-carbone.

Les Socialistes & Démocrates estiment que ce plan d'action est un instrument crucial pour assurer une transition juste vers une économie et un modèle social durables qui ne laissent personne sur la touche. Le Groupe S&D continuera à se battre pour améliorer le règlement final relatif au système de classification.

 

Simona Bonafè, eurodéputée et négociatrice S&D pour l’instauration d’un cadre de facilitation des investissements durables, a déclaré ceci :

« Si nous voulons accélérer la transition vers un système économique plus durable, nous devons mettre en place un cadre d’investissement cohérent. Par son vote d’aujourd’hui, le PE affirme qu’il souhaite que le règlement s’applique à l’ensemble des produits financiers, et il approuve des dispositions significatives de mesure de la durabilité environnementale. De plus, la clarté est enfin faite sur l’exclusion des carburants fossiles solides du champ des investissements durables. »

« Cependant, l’opposition des groupes conservateurs a fait perdre au PE l’occasion d’inclure la dimension sociale à la taxonomie durable, alors que notre groupe soutenait cette inclusion lors du débat et des votes en plénière. Ce règlement n’est que le premier pas vers la finance durable ; nous poursuivons notre combat pour inclure les facteurs ESG à tous les niveaux. »

 

Elena Gentile, eurodéputée et négociatrice S&D en commission Environnement, a ajouté ce qui suit :

« Nous avons réussi à renforcer les dispositions sur la mitigation du climat et l’économie circulaire de ce texte. Cependant, nous n’avons pas réussi à préserver les aspects sociaux de la nouvelle législation. Il est temps que les libéraux et conservateurs comprennent que les citoyens ne doivent pas payer le prix de la cupidité industrielle et des risques associés au changement climatique. Espérons que la prochaine législature du PE sera plus progressiste et reprendra notre combat pour faire en sorte que la durabilité environnementale et économique aille de pair avec le bien-être et la prospérité des populations d’Europe. »

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