Nous avons été les promoteurs d’une série d’actions et initiatives qui s’attaquent au blanchiment d’argent, à l’évasion fiscale, à l’évitement fiscal, et à la concurrence fiscale déloyale entre pays de l’UE. Pour commencer, nous avons obtenu la création de commissions spéciales du Parlement européen. De la sorte, nous avons placé au centre de l’attention les enquêtes sur les scandales des Panama Papers et des LuxLeaks. De plus, nous avons conduit la révision de la directive relative au blanchiment d’argent. Celle-ci assure l’échange automatique d’informations entre administrations fiscales, ce qui contribue à la prévention de l’évitement fiscal et de l’évasion fiscale.

Dans le même ordre d’idées, nous nous sommes battus en faveur de la tenue, par les multinationales opérant dans l’UE, d'une comptabilité annuelle pays par pays, destinée à la publication. Cela permet aux autorités fiscales de comprendre dans quels pays les multinationales réalisent leurs bénéfices, et empêche celles-ci de pratiquer l’évasion fiscale. Il s’agit d’une mesure cruciale pour obliger les entreprises à payer des impôts dans les pays où elles réalisent leurs bénéfices.