Ce 13 mars, le Parlement européen autorisait la création d’un fonds de plus de 10 milliards d’euros, destiné à aider les États membres à gérer les demandes d’asile, les migrations et l’intégration sur la période 2021-2027. Le Groupe S&D a obtenu que cet argent soit principalement dépensé au sein des pays de l’UE. Il s’agit d’assurer aux États membres de la ligne de front les ressources nécessaires à la gestion équitable et humaine des migrations. Cette approche a divisé le Groupe PPE de centre droit.

Miriam Dalli, eurodéputée S&D et négociatrice du PE pour le Fonds « Asile, migration et intégration », a déclaré ceci :

« Le Parlement européen approuvait aujourd’hui la création d’un fonds de plus de 10 milliards d’euros, destiné à aider les États membres à gérer la migration et les demandes d'asile. Nous avons obtenu que la majeure partie de cet argent soit dépensé au sein de l’Union même. Cela est vital pour aider les États membres de la ligne de front, confrontés à la majorité des nouvelles arrivées en Europe. Nous sommes surpris et déçus par l’opposition à cette approche manifestée par le Groupe PPE de centre droit. Celui-ci s’est en effet opposé à la création de ce fonds, parce qu’ils voulaient que plus d’argent soit dépensé dans des pays tiers. Alors que l’UE alloue déjà des ressources significatives à d’autres pays pour s’occuper des causes fondamentales des migrations. Nous nous battrons toujours pour assurer aux États membres de la ligne de front le soutien nécessaire. »

« Aujourd’hui, nous avons fait en sorte que le prochain budget à long terme de l’UE dispose de plus d’argent pour aider les pays de l’Union à gérer efficacement les migrations, les demandes d’asile et l’intégration. Mais il ne s’agit que de la moitié de la bataille : les gouvernements nationaux doivent enfin réformer la politique migratoire et le droit d'asile de l’UE, pour partager équitablement les responsabilités entre l’ensemble des États membres. »