Ce 18 avril la plénière du Parlement européen votait, à une majorité écrasante, une résolution de compromis sur l’intégrité de la politique de la Commission, en particulier en ce qui concerne la nomination du secrétaire général de celle-ci. Dans ce contexte, le Groupe S&D soulignait sa profonde déception au sujet de la méthode pratiquée. En conséquence, il appelle la Commission non seulement à présenter de nouvelles règles plus transparentes d’ici septembre 2018, mais aussi à réévaluer la fonction. Car le scandale Selmayr a irrité, à juste titre, les citoyens européens ; il a embarrassé l’ensemble des institutions de l’UE et frustré tous ceux qui luttent et œuvrent en faveur d’une Union plus juste et meilleure. Cela ne doit plus jamais se reproduire.

 

Inés Ayala Sender, eurodéputée et coordinatrice S&D en commission du contrôle budgétaire, a déclaré ceci :

« Le scandale Selmayr est le parfait exemple de cette Union européenne que nous combattons. Celle des affaires troubles, qui témoignent d’un dédain total envers des valeurs fondamentales comme la transparence, l’intégrité et l’égalité des chances. La manière dont la Commission européenne a nommé son secrétaire général a provoqué, à juste titre, une très large réprobation et irritation parmi les citoyens. Cette méthode risque de détériorer la réputation non seulement de la Commission mais de l’ensemble des institutions de l’UE. Aux yeux du Groupe S&D, cela est inacceptable. »

« Dans ces conditions, nous avons bataillé pour élaborer une résolution de compromis, soutenue par une large majorité des autres groupes, et nous saluons le résultat que nous avons réussi à obtenir. »

« D’abord et avant tout, il faut de nouvelles règles. Dans cette optique, nous appelons la Commission à réviser, d’ici septembre 2018, sa procédure de nomination des hauts fonctionnaires. Il s’agit de renforcer radicalement la transparence et l’égalité des chances, et de mettre en place un modèle de meilleure pratique utilisable par toutes les institutions de l’UE. »

« Ensuite, nous demandons à la Commission que ces nouvelles règles réévaluent la fonction de secrétaire général. Il faut assurer la nomination du meilleur candidat, en donnant à tous les candidats possibles l’occasion de se présenter et de concourir. Dans cette optique, le scandale Selmayr était une honte embarrassante pour l’ensemble des institutions européennes. Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais. »

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