Ce 24 avril, le Parlement européen a soutenu une proposition avancée par la Commission pour la mise en place d’un Fonds européen pour le développement durable (FEDD). Ce fonds rassemblera dans un fonds unique un nouveau Fonds de garantie du FEDD et des outils existants. Le nouvel instrument globalisé servira à doper l’investissement en Afrique afin de s’attaquer aux racines de la crise migratoire.

 

Eider Gardiazabal Rubial, eurodéputée et porteparole S&D en commission des budgets du PE, co-autrice du rapport en question, a déclaré ceci :

« L’Europe a un intérêt affirmé dans le développement de l’Afrique. Au cours des dernières années, nous avons lancé de nombreux nouveaux instruments de coopération avec les gouvernements et partenaires africains. Ce nouveau fonds rassemble ces instruments sous un toit unique, ce qui facilite l’administration et réduit les doubles emplois. Il sera complété par un nouveau Fonds de garantie du FEDD, d’un montant de 1,5 milliards. Celui-ci a pour ambition de mobiliser jusqu’à 44 milliards d’euros, destinés à l’investissement dans la création d’emploi, la stimulation de la croissance et la garantie de la stabilité de nombreux pays en développement. »

 

Doru Frunzulica, eurodéputé S&D et coauteur du rapport de la commission Développement du PE, a ajouté ceci :

« Réunir ces fonds sous un toit commun contribue à la réalisation des objectifs de développement de l’UE. Mais l’objectif primaire doit rester l’éradication de la pauvreté, par la stimulation de l'investissement public et privé en Afrique. Par ailleurs, nous avons réussi à inclure dans le rapport des sauvegardes sociales, environnementales et relatives au travail. Le FEDD soutiendra des entreprises locales dans les pays les moins avancés. Il contribuera à la mise en œuvre de l’accord climatique de Paris, en ciblant l’investissement dans les secteurs qui favorisent la mitigation et l’adaptation du changement climatique. »

 

Soraya Post, eurodéputée S&D chargée du nouveau fonds au sein de la commission Affaires étrangères, a précisé ce qui suit :

« Nous soutenons le principe de ce nouveau fonds. Toutefois, nous devons collaborer avec la Commission pour veiller au fonctionnement correct du nouvel instrument et faire en sorte que celui-ci participe à la mise en œuvre de la politique étrangère de l’UE. Dans ce contexte, le Parlement européen doit jouer un rôle précis de surveillance. Nous devons veiller à ce que le nouveau fonds privilégie les pays les moins développés. Il s’agit de participer à notre objectif général d’éradication de la pauvreté et à la réalisation des objectifs du développement durable à l’horizon 2030. »


Note aux rédacteurs

À présent, les négociations entre le Conseil, la Commission et le Parlement peuvent commencer pour finaliser les modalités du nouveau fonds.

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Espagne