Pour les Socialistes & Démocrates, le prochain cadre financier de sept ans doit permettre à l’Union européenne de mettre fin à l’aggravation des inégalités et de poser les fondements d’une société durable sur les plans social et environnemental.
Dans cet esprit, la plénière du PE adoptait ce 12 décembre le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe (CEF). Celui-ci vise au développement de réseaux transeuropéens hautement performants, durables et interconnectés pour le transport, l’énergie et les télécommunications.
Kathleen Van Brempt, eurodéputée et viceprésidente S&D chargée de la durabilité, a déclaré ceci :
« Conjointement avec le programme Horizon de recherche de l’UE, que nous avons voté ce matin, le CEF est un instrument crucial dans l’optique de la construction de la société progressiste que nous souhaitons. Les Objectifs du développement durable de l’ONU constituent le guide en la matière pour nous attaquer à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation environnementale, à la prospérité, à la paix et à la justice. Tous ces défis étant interconnectés, les politiques de l’UE qui leur sont consacrées doivent l’être également. »
« En conséquence, il faut arrêter d’investir dans le passé et opter drastiquement pour des projets d’avenir. Dans le même esprit, le respect des engagements climatiques pris à Paris en 2015 doit être le levier de la mise en place d’une économie compétitive à zéro carbone, fondée sur les dernières technologies et orientée vers le bien-être des citoyens et les emplois de qualité. Il s’agit aussi de rapprocher les citoyens européens, indépendamment de leur lieu de résidence, et de leur permettre de bénéficier des mêmes services et opportunités. »
 
Inés Ayala, eurodéputée et porteparole S&D pour le transport dans le cadre du CEF, a ajouté ce qui suit :

« Le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe bénéficie à tous dans tous les États membres. Il facilite la mobilité, rend celle-ci plus conviviale et innovante. Il favorise les modes de transport durables comme le rail, les voies navigables intérieures et les ‘autoroutes d la mer’. »

« Avec cette proposition, le Parlement européen concentre le financement de l’UE pour la période 2021-2027 sur les réseaux de transport clés, les corridors prioritaires, les projets présentant une réelle valeur européenne ajoutée pour les citoyens, la durabilité du fret, y compris les chaînons manquants et les projets de transport transfrontalier au sein de l’UE et avec des pays tiers. »
 
« Notre Groupe a obtenu l’orientation de l’instrument vers le renforcement socio-économique et la cohésion territoriale, y compris pour les régions les plus vulnérables et les régions ultrapériphériques ; vers le renforcement de l’accessibilité, de la multimodalité, de l’interopérabilité et de la sécurité.  Par ailleurs, cette proposition renforcera l’implication des régions et des autorités locales dans les projets. »
 
Miapetra Kumpula-Natri, eurodéputée et rapporteuse fictive et négociatrice S&D pour l’énergie, a précisé les éléments suivants :

« Cette semaine, le monde se réunit à Katowice pour tenter de limiter le réchauffement mondial, et l’UE doit être à la tête de ce combat. Nous devons aller plus loin et définir des exigences plus strictes. Dans cet esprit, les amendements déposés par le Groupe S&D ont, d’une part, réorienté les priorités financières du Mécanisme pour l'interconnexion en Europe afin de tenir compte des effets climatiques, et de l’autre accru la part du financement consacré aux projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, le Mécanisme introduit le financement de projets renouvelables transfrontaliers, qui contribueront à la décarbonation de nos systèmes énergétiques. »

« Le Groupe S&D s’est battu en faveur d’une hausse nette du budget alloué à ces projets. Je suis heureuse que le vote en plénière d’aujourd’hui ait confirmé cette position. Par ailleurs, nous avons obtenu la révision des lignes directrices relatives aux projets énergétiques financés par l’UE. Malheureusement, la majorité de droite de cette assemblée n’a pas soutenu la limitation claire des investissements dans les projets relatifs aux gaz fossiles. »

« En ce qui concerne les réseaux numériques, nous nous réjouissons des améliorations apportées à la proposition originale de la Commission. Il faut soutenir les connexions mobiles rapides tant pour les réseaux de transport européens que pour des centres sociaux importants comme les écoles, les universités et les hôpitaux. L’Europe doit beaucoup investir pour permettre à chaque citoyen de disposer des connexions rapides dont il a besoin au 21e siècle. Le CEF contribuera à la réalisation de cet objectif. »
Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Membre
Finlande
Cheffe de délégation
Membre
Belgique
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