Ce 9 novembre, la commission Transports du Parlement européen rejetait une proposition tiède sur l’utilisation d’énergie provenant de sources renouvelables. En effet, en raison de la portée trop limitée de l’opinion exprimée par le rapport final de la commission Industrie, recherche et énergie, le Groupe S&D a considéré qu’il ne pouvait pas soutenir celui-ci.

Ce faisant, le Groupe s’est nettement opposé à une tentative conservatrice d’affaiblir l’ambition des objectifs de l’UE par rapport aux énergies renouvelables. Au contraire, il a demandé l’imposition à tous les États membres d’objectifs nationaux contraignants en la matière.

Christine Revault D'Allonnes Bonnefoy, eurodéputée et porteparole S&D pour les énergies renouvelables dans le transport, a déclaré ceci :

« Dans le contexte actuel de conséquences dramatiques du changement climatique et du refus de la part de certains dirigeants mondiaux d’assumer leur part dans la réduction significative des émissions de gaz à effet de serre, le Parlement européen ne peut pas se permettre d’envoyer un message politique faible. »

« En effet, nous voulons non seulement que la part des énergies renouvelables s’élève à 35 % à l’horizon 2030, nous voulons aussi que cet objectif soit contraignant pour les États membres. Dans cette optique, les 27 % proposés par la Commission sont nettement insuffisants. En conséquence, notre Groupe insistera sur ces objectifs lors du vote du rapport en plénière. »

« Par ailleurs, le calcul des émissions de gaz à effet de serre doit tenir compte de l’ensemble des émissions, y compris celles relatives au changement indirect dans l'affectation des sols (CASI). Dans cet esprit, nous soulignons qu’aucun carburant alternatif ne doit menacer la production alimentaire ou générer d’autres nuisances environnementales. »

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