La transition vers une économie durable à faible taux d'émission de carbone et la numérisation provoquent une profonde mutation du transport. Dans ce contexte, le Groupe S&D pousse l’UE vers une approche à long terme, afin d’exploiter au mieux les nouvelles opportunités tout en évitant la perte d’emplois.

Ce 21 juin, le projet de rapport au sujet d’une approche de la future mobilité de l’UE, élaboré par l’eurodéputé S&D István Ujhelyi, obtenait le soutien de la commission Transports du Parlement Européen. Objectif : étudier les mutations du secteur du transport, y compris l’économie collaborative, l’automatisation et la numérisation, afin de commencer à élaborer les politiques les plus efficaces.

 

L’eurodéputé S&D István Ujhelyi a déclaré ceci :

« L’industrie automobile est un des moteurs principaux de l’économie européenne. En effet, elle intervient à près de 7 % dans le PIB de l’UE et emploie 12,2 millions  de personnes. Or, les mutations technologiques provoqueront certainement la perte d’une série de ces emplois. Le moment est donc venu de faire en sorte que les personnes potentiellement visées par ces mutations puissent se recycler en temps opportun. Il faut qu’elles apprennent à effectuer de nouvelles tâches, afin de bénéficier des nouvelles opportunités de la numérisation. »

« En effet, il est vital de veiller à ce que cette industrie dispose des travailleurs dont elle a besoin pour rester à l’avant-garde des progrès technologiques et pour préserver sa position forte sur le marché mondial. »

« En conséquence, il faut que les Européens – travailleurs aussi bien que consommateurs de services divers – disposent des compétences requises dans ce nouvel environnement. À cet effet, il faut une action concertée au niveau de l’Union, pour assurer la cohésion en la matière entre États membres. Car si ceux-ci échouaient à s’ajuster correctement aux progrès de la numérisation, cela aurait des conséquences graves sur leurs perspectives économiques ainsi que sur la compétitivité de l’UE dans son ensemble. »

Eurodéputés impliqués