Udo Bullmann, président du Groupe S&D, a réagi comme suit aux conclusions du sommet de la zone euro :
« Nous appelons les dirigeants de la zone euro à progresser, sans plus attendre, vers l’achèvement de l’Union bancaire, et à renforcer le mécanisme européen de stabilité, y compris en instaurant le filet de sécurité du fonds de résolution unique. Il s’agit d’une demande pour laquelle nous autres Socialistes & Démocrates nous battons depuis des années. »
« En effet, il faut construire une UME forte et résiliente, équipée de tous les outils requis non seulement pour réagir aux crises, mais aussi pour les prévenir. Car une nouvelle crise éventuelle ne doit pas nous trouver impréparés. De même, nous ne pouvons pas accepter de ne progresser que sous la pression des marchés. C’est maintenant qu’il faut mettre cela en œuvre, sans attendre l’explosion de la prochaine crise ! »
« Dans cet esprit, la déclaration franco-allemande de Meseberg est un premier pas bienvenu. À présent, nous devons tout faire pour y associer l’ensemble des États membres, et pour la mettre en œuvre avant la fin de 2018. Il s’agit de transformer la zone euro en moteur du développement durable de sociétés équitables et égalitaires. »
« À cette fin, il est indispensable de favoriser la stabilité et la convergence à l’aide d’un budget de la zone euro, raisonnable et ambitieux. Dans cette optique, nous regrettons profondément que les conclusions du sommet de la zone euro ne mentionnent aucune capacité fiscale. »
« Par ailleurs, il est aussi vital de poursuivre les réformes du secteur financier, par la réduction et le partage des risques, et d'élaborer une capacité de gestion des crises sous forme d’un Fonds monétaire européen ancré ans le droit de l’Union. »
