Lors du vote probablement le plus important de cette année parlementaire, les Socialistes & Démocrates ont obtenu des résultats clés. L’UE est dotée d’un plan de relance et d’un budget pluriannuel ambitieux, destinés à faire face aux conséquences dramatiques de la pandémie de COVID-19 – ainsi qu’à doper la lutte contre le changement climatique et à protéger les intérêts financiers de l’Union. Après plus de deux années de dures négociations, le Parlement européen a scellé de son vote, lors de sa session du 16 décembre, l’accord portant sur un train de mesures financières de 1 800 milliards d’euros. Ce train de mesures porte sur des priorités sociales et environnementales clés, sur une augmentation de 16 milliards d’euros pour les programmes phares, sur l’instauration d’un conditionnement fort du bénéfice des fonds de l’UE au respect de l’État de droit, ainsi que sur l’engagement de l’addition de nouvelles ressources propres pour le budget de l’UE.

Margarida Marques, eurodéputée S&D et négociatrice du Parlement européen, a déclaré ceci :

« Une fois de plus, nous avons réussi ! Les Socialistes & Démocrates sont résolument attachés à une relance durable, résiliente et inclusive. Cependant, nous n’oublions jamais les politiques à long terme de l'Union, destinées à persister après la pandémie. »

« Le vote d’aujourd’hui concrétise le résultat de nos longues luttes avec les États membres, pour le renforcement du budget à long terme et pour l’instauration de nouvelles ressources propres, applicables au moins le temps du remboursement du rétablissement économique. Nous n’abandonnerons jamais nos valeurs pour l’argent. Dès à présent, l’accès aux financements prévus par le budget de l’UE est conditionné au respect de l’État de droit et des droits fondamentaux de l’UE. »

« Nous ne voulons pas que 2020 entre dans l’histoire uniquement comme l’année de la pandémie. Nous voulons que 2020 soit commémorée comme l’année de la solidarité, la première dans l’histoire de l’Union où l’ensemble de ses États membres et institutions se sont réunis pour négocier la plus importante riposte financière de cette histoire : 1 800 milliards d’euros. »

« À présent, nous disposons de plus de ressources pour soutenir ceux qui ont le plus souffert de la crise, comme les femmes et les jeunes ; pour soutenir les priorités européennes comme la santé, l’innovation, la culture, les valeurs et l’aide humanitaire ! La réponse européenne pour la relance est en marche ! À présent, il s’agit de la mettre en œuvre intelligemment ! »

Eider Gardiazabal, eurodéputée et négociatrice S&D pour le pour le Parlement européen, a ajouté ce qui suit :

« Nous avons enfin un accord sur l’ensemble du train de mesures, un accord que j’évalue très positivement. J’ai un avis très positif parce que nous avons réussi à négocier des points cruciaux, qui constituaient les conditions d’acceptation essentielles de ce train de mesures par le Parlement européen. »

« La première était de ne pas considérer comme finale et non-négociable la position adoptée par le Conseil en juillet. Résultat : nous avons obtenu une hausse de 16 milliards d’euros du prochain budget septennal. Des programmes importants comme la santé, Erasmus, la recherche, Europe créative, l’Instrument de coopération ou l’aide humanitaire en bénéficieront. »

« La deuxième consistait à obtenir un calendrier pour l’instauration des nouvelles ressources propres. Je l’ai indiqué à plusieurs reprises : il y a beaucoup de raisons pour lesquelles cet accord ne pouvait se faire sans un compromis sur la manière de financer non seulement le budget européen mais aussi le plan de relance. C’est une question de justice fiscale. Il est inacceptable qu’il y ait d’une part les ‘suspects habituels’, qui permettent les politiques publiques en payant leurs impôts, et qu’il y ait d’autre part les ‘autres suspects’, qui échappent à la contribution. C’est une question d’efficacité. En effet, l’instauration de certaines taxes n’a de sens qu’à l'échelle européenne, dans le cadre du marché unique. C’est aussi une question de politique climatique, parce que les plus grands pollueurs doivent payer le plus et contribuer le plus au financement d’une transition juste. »

« Le mécanisme de conditionnement du bénéfice du budget au respect de l'État de droit était un autre point essentiel pour lequel nous nous sommes battus. L’Union européenne est une communauté de valeurs, que ses citoyens et États membres ont le devoir de maintenir et de respecter. Quoique puissent souhaiter certains, ce n’est pas une Union à la carte, dont il est possible de jouir des droits sans satisfaire aux obligations ! »

« Nous avons donc rempli notre mission : négocier, parvenir à des accords, pour construire et définir l’Europe que nous voulons réaliser à travers ces réglementations. »

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Espagne
Membre
Portugal
Contact(s) presse S&D
Contenu associé
En savoir plus