Le Parlement européen doit donner cette semaine son feu vert définitif à la nouvelle politique de cohésion pour la période 2021-2027. D’intenses négociations ont eu lieu ces trois dernières années, concernant le règlement portant dispositions communes (RDC), le Fonds européen de développement régional et le Fonds de cohésion (FEDER – FC), et l’objectif de coopération territoriale européenne (Interreg). Le Groupe S&D est satisfait du résultat de ces négociations. En effet, les négociateurs S&D ont réussi à obtenir une augmentation des investissements dans les transitions verte et numérique, ainsi que dans les projets sociaux, tout en veillant à ce que personne ne reste sur la touche : 330 milliards d’euros sont dévolus à la politique de cohésion dont 243 milliards pour le FEDER-FC ; 8 milliards d’euros vont à Interreg, et 17,5 milliards supplémentaires sont affectés au Fonds pour une transition juste (FTJ) (prix de 2018).

Constanze Krehl, eurodéputée et corapporteuse S&D pour les dispositions communes, a déclaré ceci :

« La nouvelle période de financement est fondée sur des priorités précises relatives à l’innovation et la lutte contre le changement climatique. Si les coupes budgétaires sont douloureuses, toutes les régions continueront à recevoir des fonds. Je suis très heureuse que nous ayons réussi à moderniser la politique de cohésion, pour l’adapter aux défis de l’avenir. Parallèlement, nous avons réussi à réduire le fardeau administratif. Cela permet aux bénéficiaires de se focaliser vraiment sur de bons projets, au lieu de perdre leur temps avec la paperasserie. Dans cet esprit, j’exhorte les États membres à réduire également le fardeau administratif des demandeurs. »

Andrea Cozzolino, eurodéputé S&D et rapporteur pour le Fonds européen de développement régional (FEDER) et le Fonds de cohésion (FC) pour la période 2021-2027, a ajouté ce qui suit :

« Le FEDER et le Fonds de cohésion ont pour but de renforcer la cohésion économique et territoriale de l’Union. Le FEDER, en particulier, vise à réduire les inégalités entre niveaux de développement des diverses régions de l’Union, et à réduire les inconvénients qui frappent les régions les moins favorisées. »

« Ce règlement changera l’Europe par son soutien à la réalisation de cinq grands objectifs thématiques : le numérique, l’environnemental, la connectivité, le social et l’intégration interterritoriale. Il ne s’agit pas de buts abstraits, mais bien de défis concrets pour l’avenir de nos enfants. En ce qui nous concerne, nous avons fait le maximum : il suffit de considérer l’immense investissement prévu pour l’environnement. »

Pedro Marques, viceprésident S&D et négociateur des dispositions relatives à l’objectif de coopération territoriale européenne (Interreg) a indiqué ceci :

« Les eurodéputés S&D se sont battus avec succès en faveur de la concentration d’une partie importante des ressources d’Interreg dans des projets climatiques et sociaux. Nous avons aussi obtenu la possibilité de soutenir la protection et l’intégration sociale et économique des migrants et réfugiés. »

« De la sorte, Interreg devient plus équitable et contribue à renforcer le caractère inclusif de l’Europe. C’est une grande victoire pour les forces progressistes. »

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