Ce 3 février, la Commission européenne présentait ses propositions initiales pour les négociations du nouveau partenariat entre l’UE et le Royaume-Uni. Le mandat de négociation de ce partenariat sera présenté ce 5 février au Parlement européen. Il sera ensuite débattu et soumis au vote, lors de la session plénière de février. Le Parlement européen enverra un message clair à ce sujet : l’étendue de la future relation dépendra de la volonté du gouvernement britannique d’assurer l’équité des règles du jeu. Il devra s’aligner sur les règles européennes dans des domaines cruciaux comme les normes environnementales et sociales, ainsi que les politiques fiscales et concurrentielles.

Iratxe García Pérez, présidente du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« Lorsque nous élaborerons le nouveau partenariat entre l’UE et le Royaume-Uni, il faudra toujours s’inspirer du principe que pour bénéficier des droits et avantages de l'Union, rien ne vaut l’appartenance à celle-ci. Oui, nous souhaitons un accord ambitieux avec le Royaume-Uni. Cependant, plus que le gouvernement britannique élève de barrières, plus il sera difficile de réaliser cette ambition. Mais si le Royaume-Uni est d’accord d’assurer l’équité des règles du jeu en matière de normes sociales, environnementales et du travail ; s’il s’engage à assurer une concurrence ouverte et équitable – alors, nous pourrons avancer vers un partenariat favorable aux travailleurs, consommateurs et citoyens des deux parties. Dans un contexte où la Commission est l'unique canal de négociations avec le Royaume-Uni, où le Parlement européen est pleinement impliqué et doit donner son aval au bout du processus, l’UE pourra maintenir au cours des prochaines étapes la même unité que jusqu’à présent. »

Pedro Silva Pereira, eurodéputé et porteparole du Groupe S&D pour le Brexit, a ajouté ce qui suit :

« Dans un contexte où la Commission est l'unique canal de négociations avec le Royaume-Uni, où le Parlement européen est pleinement impliqué et doit donner son aval au bout du processus, l’UE pourra maintenir au cours des prochaines étapes la même unité que jusqu’à présent. Dans ce processus de retrait, les eurodéputés ont toujours cherché à protéger l'intégrité du marché unique,  et de l’union douanière, ainsi que les quatre libertés, dont la libre circulation des citoyens. Aujourd’hui, il s'agit d'élaborer la relation future. Les eurodéputés vont donc continuer à se battre pour la préservation de ces piliers de l'UE. Il s'agit d'assurer l'intégrité de l'ordre juridique européen, ainsi que le maintien des principes démocratiques fondateurs de l’Union : droits humains, libertés fondamentales et État de droit. »

Bernd Lange, eurodéputé et porteparole S&D pour le commerce, a précisé ceci :

« Aucun accord de libre-échange ne pourra jamais égaler l’appartenance de plein droit à l’Union et à son marché unique. Dans ce contexte, la mise en place d’un accord commercial ambitieux, à l’image de notre indéfectible partenariat stratégique et économique, qui assure un accès de grande envergure aux marchés des uns et des autres, dépendra dans une très large mesure de la volonté du gouvernement britannique de garantir cette ‘équité des règles du jeu’. Il s’agira de respecter les règles de l’UE et de s’aligner sur celles-ci dans des domaines importants comme les normes environnementales et sociales, ainsi que les politique fiscales et concurrentielles. »

Eurodéputés impliqués
Présidente
Espagne
Membre
Allemagne
Membre
Portugal
Contact(s) presse S&D