Les Socialistes & Démocrates se sont pleinement engagés à collaborer étroitement avec la Commission dans la mise en œuvre de sa stratégie relative à Union de l’Énergie. Celle-ci concrétise la vision d’une indispensable Europe modernisée, intégrée et durable.
 
La proposition générale rendue publique ce 25 février par la Commission est conforme aux demandes des Socialistes & Démocrates (voir Vers une Union de l’Énergie). Toutefois, elle devra être affinée et étendue au cours des cinq prochaines années et au-delà, au moyen de textes législatifs spécifiques. Dans cette optique, le PE jouera un rôle crucial.

L’eurodéputée et vice-présidente S&D Kathleen Van Brempt a déclaré ceci :
 
« Nous avons confiance dans le vice-président de la Commission, Maroš Šefčovič, pour qu’il poursuive la collaboration fructueuse avec le Parlement européen. Nous saluons son plan ambitieux, ainsi que les efforts déployés pour coordonner correctement l’ensemble des domaines politiques avec la Commission européenne. Qu’il s’agisse de commerce, de marché intérieur, de politique régionale, de recherche et d’innovation, d’environnement, d’industrie ou d’énergie, toutes les politiques relatives à ces domaines doivent converger vers la transition énergétique, afin de doper la croissance, la création d'emploi et afin d’assurer à l’Europe un avenir durable. Seul un leadership fort, adossé à une coordination résolue, sera le garant de la réussite. »
 
« Pour la première fois, la décarbonation devient un but de la politique énergétique. En soi, cela constitue déjà un progrès important. Toutefois, nous allons essayer de renforcer certains aspects de la proposition. En effet, l’Europe a besoin d’objectifs contraignants pour atteindre les buts fixés. »
 
« Nous devons également étudier la manière dont ce plan s’intègre au plan d’investissement de Juncker. En ma qualité de rapporteuse du parlement en la matière, je veux assurer un financement approprié à cette proposition. Or, cela devra se faire dans un contexte de réduction drastique du budget de l’Union pour la période 2014-2020, par rapport à l’exercice précédent 2007-2013. »
 
« Si l’idée d’un financement intelligent pour des bâtiments intelligents est séduisante, nous suivrons de près la mise en œuvre détaillée de cette proposition. »
 
Dan Nica, eurodéputé et porte-parole S&D pour l’énergie, a ajouté ceci :
 
« La proposition de la Commission réalise un bon équilibre entre la nécessité géostratégique de réduire notre dépendance énergétique aux importations coûteuses (420 milliards d’euros, que nous pourrions dépenser plus avantageusement pour les citoyens) et la demande compréhensible des familles et des industries de réduire le prix de l’énergie. Mais nous avons besoin de politiques plus volontaristes. »
 
« En matière de sécurité d’approvisionnement, par exemple, le rôle de coordinateur des achats attribué à la Commission a été affaibli par rapport aux propositions initiales. Or, la coordination doit être permanente et non pas réduite aux circonstances exceptionnelles. »
 
« Par ailleurs, nous ne pouvons accepter que des milliers de familles de toute l’Europe soient incapables de payer leur chauffage. Mais malheureusement, la Commission ne propose pas grand-chose en matière de pauvreté énergétique. Il faut aussi donner plus d’importance à l’interconnectivité, afin de mettre en place une vraie Union de l’Énergie européenne. »
 
Matthias Groote, eurodéputé et porte-parole S&D pour le climat et l’environnement, a indiqué ce qui suit :
 
« Cette conception d’une Europe durable et indépendante sur le plan énergétique, est cruciale pour l’avenir de l’Union. Ce sera la prochaine grande étape de l’histoire de notre intégration, et elle renforcera notre leadership mondial en la matière. »
 
« En nous donnant des objectifs contraignants, en réalisant d’importants investissements dans la décarbonation de l’économie, nous créerons des emplois de grande qualité et développerons des marchés d’exportation. Notre compétitivité industrielle nous permettra de réaliser l’objectif de 20 % d’industrialisation. L’efficacité énergétique et les énergies renouvelables nous apporteront une nouvelle croissance économique, et l’Europe sera en mesure de conduire un changement de mentalité mondial lors des négociations de Paris en fin d’année. »
 
« Toutefois, par rapport à Paris, j’aurais souhaité une intégration plus forte sur les questions climatiques. Malgré cela, la proposition relative à la création d’une Union de l’Énergie constitue un premier pas vers la mise en place d’une économie durable et décarbonée en Europe. »

 

Eurodéputés impliqués
Chef de délégation
Coordinateur
Roumanie
Cheffe de délégation
Membre
Belgique