La Cour des comptes européenne publiait ce 14 mars son rapport sur la Turquie. Les conclusions de ce rapport déçoivent le Groupe S&D. En effet, elles indiquent que le financement européen s’était à peine préoccupé des exigences fondamentales en matière d'État de droit et de gouvernance. En conséquence, l’UE n’a pas utilisé sur Ankara les moyens de pression dont elle dispose.

Kati Piri, eurodéputée S&D et rapporteuse du Parlement européen pour la Turquie, a déclaré ceci :

« La conclusion de la cour des comptes est douloureuse. En effet, elle montre que les fonds de l’UE destinés à améliorer la situation de l’État de droit en Turquie n’ont quasiment eu aucun effet positif. Face à cette absence de volonté de la part des autorités turques à engager des réformes dans les domaines du judiciaire, de la liberté de la presse et de la société civile, le Parlement européen a déjà réduit substantiellement le financement de la préadhésion turque. »

« Toutefois, dans le contexte de la répression massive des forces d’opposition, il est plus important que jamais de soutenir les acteurs démocratiques du pays. En conséquence, le Groupe S&D demande que les acteurs de la société civile turque soient mieux soutenus. Par ailleurs, cette demande est conforme aux recommandations de la cour des comptes. »

« Malgré les conclusions décevantes de la cour des comptes, l’UE ne peut pas envoyer un message d’abandon aux citoyens turcs. Ceux-ci traversent une période difficile, et la poursuite de l’engagement européen est essentielle pour concrétiser la solidarité avec les personnes en Turquie qui défendent les valeurs européennes. »

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