Ce 13 juin à Strasbourg, le Parlement européen a adopté des règles plus claires en matière d’étiquetage de l’efficacité énergétique. En effet, les indications A+++ actuels ne correspondent plus aux progrès technologiques réalisés ces dernières années. En conséquence, elles seront remplacées, pour la fin 2019 au plus tard, par une échelle de A à G unifiée et plus précise, où A est la meilleure performance et G la pire. Ces nouvelles règles permettront aux clients d’acheter des produits ménagers à faible consommation, et donc à économiser de l’énergie et des centaines d’euros par an sur leur facture d’électricité. Le Groupe S&D était la force motrice derrière ce renforcement de la surveillance du marché. Toutefois, il a été déçu par la résistance opposée par la Commission et les gouvernements nationaux à ses demandes de compensation pour les consommateurs abusés.

Martina Werner, eurodéputée et porteparole S&D pour l’étiquetage de l’efficacité énergétique, a déclaré ceci :

« Les nouvelles étiquettes de performance énergétique aideront les consommateurs à acheter des produits ménagers à faible consommation, et donc à économiser de l’argent et de l’électricité. Un ménage moyen serait susceptible d’économiser jusqu’à 500 euros par an. En effet, les étiquettes actuelles induisent une vraie confusion dans l’esprit des consommateurs, en leur faisant croire qu’une classe A serait parmi les plus efficaces du marché alors qu’il pourrait s’agir d’une des pires. Les nouvelles étiquettes mettent fin à cette situation. »

« De plus, nous avons tiré les leçons du Dieselgate et œuvré en faveur d’un renforcement réel de la surveillance du marché. Dans cette optique, une base de données publique et accessible en ligne permettra aux consommateurs de comparer l’efficacité énergétique des produits. Quelques clics suffiront pour savoir si un produit est gourmand en énergie ou au contraire très économe. »

« Par ailleurs, dans le cadre des négociations avec la Commission et les gouvernements nationaux, le Groupe S&D était le fer de lance de la bataille en faveur d’une compensation des consommateurs. Or, nous sommes déçus que notre demande de compenser les consommateurs trompés par des produits erronément étiquetés soit tombée dans l'oreille de sourds. Toutefois, nous continuerons à mettre la pression sur la Commission pour combler cette lacune. »