Le Groupe S&D salue l’adoption par la plénière de ce 16 avril du rapport concernant la révision du règlement relatif aux investigations conduites par l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF). Cette révision porte sur la collaboration de l’OLAF avec le Parquet européen et sur l’efficacité des investigations de l’Office. 

Arndt Kohn, eurodéputé et rapporteur fictif S&D de ce dossier, a déclaré ceci :

« La troisième croisade contre la transparence et la réputation du Parlement européen, orchestrée par l’alliance droitière PPE-CRE-ENF, a été repoussée. »

« Après avoir voté en commission du contrôle budgétaire (CONT) l’interdiction d’accès de l’OLAF aux bureaux des eurodéputés, après avoir tenté de retirer le sujet de l’ordre du jour de la plénière, l’alliance droitière lançait aujourd’hui sa troisième croisade contre la transparence complète du Parlement européen. Elle a en effet voté contre le droit de l’OLAF d’enquêter sur d’éventuelles menaces contre les intérêts financiers de l’UE. Ces tentatives honteuses dévoilent la vraie nature de cette alliance dangereuse, qui aurait pu asséner un coup mortel à la réputation du Parlement européen. »

« Nous sommes fiers d’avoir entraîné une majorité alternative à approuver la proposition de la Commission. Notre engagement a pour effet de clarifier la future collaboration et les futures relations entre l’OLAF et le Parquet européen (EPPO), qui entrera en fonction en 2020. C’était le véritable objectif de la révision de ce règlement, et nous l’avons menée en toute responsabilité. Tout retard en la matière menace de réduire la protection des intérêts financiers de l’UE. Cela est d’autant plus scandaleux que le règlement a été pris en otage par l’alliance droitière PPE-CRE-ENF. Le Groupe S&D l’affirme avec force et conviction : pas de traitement de faveur pour les eurodéputés et leurs équipes en cas de suspicion de fraude. Qui n’a rien à cacher, n’a rien à craindre. »

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