Des membres du Groupe S&D au Parlement européen, ainsi que des dirigeants du parti socialiste européen et d’autres organisations progressistes de toute l’Europe se sont réunis ce 2 décembre à Prague pour évoquer la numérisation de l’Europe. L’événement était couronné par l’adoption d’une déclaration numérique, qui définit les domaines considérés comme prioritaires en la matière par les progressistes pour les prochaines années.
 
L’événement avait lieu dans le cadre de l’initiative Ensemble. Celle-ci vise à organiser durant les 18 prochains mois des rencontres entre les dirigeants progressistes et la société civile, pour discuter de nos priorités dans les années à venir. La rencontre de Prague était le premier événement de cette initiative, après son lancement à Bruxelles en octobre. Le Congrès annuel du PSE avait lieu en parallèle à Prague.
 
Josef Weidenholzer, eurodéputé et viceprésident S&D pour l’union numérique, a déclaré ceci :
 
« La numérisation a déjà tout modifié radicalement, qu’il s’agisse de notre façon de travailler, de notre communication ou de notre temps libre. Dans ces conditions, notre combat de progressistes consiste à faire en sorte que la mutation numérique soit bénéfique à toutes les couches de la société – et pas seulement au sommet. Cela englobe vraiment tout, qu’il s’agisse de la garantie d’accès universel à l’internet à haut débit, ou de la garantie pour les utilisateurs de pouvoir accéder à leurs contenus à l'étranger comme s'ils étaient chez eux. »
 
« Par ailleurs, en tant que gauche nous devons trouver de nouveaux moyens de connecter les citoyens à l’État, par la démocratie en ligne et l’éducation numérique civique. Il s’agit de renforcer la participation et d’apporter de réelles améliorations à la vie des citoyens. »
 
Marju Lauristin, eurodéputée et viceprésidente S&D, a ajouté ceci :
 
« Dans notre déclaration numérique, nous décrivons notre conception de la manière dont la numérisation peut être maîtrisée pour créer la société plus équitable et plus égalitaire que nous souhaitons. Dans cette optique, nous demandons plus d’investissement dans la formation, l'infrastructure et le soutien aux entrepreneurs, afin de faire en sorte que l'Europe reste aux avant-postes de l'économie numérique. Nous voulons une actualisation générale de la législation concernée, qu’il s’agisse du droit intellectuel ou des droits des travailleurs, afin que celle-ci reflète la réalité sur le terrain, et afin de garantir à tous une rémunération équitable du travail accompli. »
 
 « Au bout du compte, nous voulons des politiques numériques qui unissent l’Europe. »
 
Pour lire la déclaration numérique complète et en savoir plus sur l’initiative Ensemble :