Les S&D ont salué, ce 18 juillet, la décision de la Commission européenne qui impose une amende de 4,3 milliards d’euros à Google pour abus de position dominante avec le système d’exploitation Androïd pour téléphones mobiles.
Udo Bullmann, président du Groupe S&D, a réagi comme suit à l’annonce de la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager :
« Une fois de plus, Google fait les grands titres avec ses méthodes illégales de domination du marché des appareils mobiles et autres. Or, nous en sommes à la huitième année consécutive de la bataille antitrust de l’UE contre Google, et aucun signe de changement n’est en vue jusqu’à présent. Google continue à bafouer sans vergogne le droit de l’UE, à poursuivre son business comme si de rien n’était, le tout au détriment de ses concurrents et des consommateurs européens. Cela est inacceptable. »
« En effet, Google doit comprendre qu’occuper la place d’acteur principal implique une grande responsabilité. La firme doit immédiatement mettre fin à ces pratiques illégales, et proposer sans plus attendre des remèdes à son comportement anticoncurrentiel. »
« La commissaire européenne à la Concurrence, Vestager, a montré aujourd’hui qu’aucune entreprise, quelle que soit sa taille, n’est au-dessus de la loi. En conséquence, nous soutenons pleinement sa décision d’infliger à Google une amende pour abus de la position dominante d’Androïd sur le marché de l’UE. »
« Les géants et les multinationales technologiques doivent savoir qu’ils sont les bienvenus en Europe, à condition de respecter les règles du jeu. Il est certain qu’ils apportent de l’innovation et des emplois, qu’ils élargissent l'éventail de choix des consommateurs européens. Cependant, cela ne peut pas servir d’excuse à la violation de la loi antitrust de l’UE. Si ces entreprises veulent bénéficier du marché de l’UE, elles doivent respecter le droit de l’UE et accepter les responsabilités afférentes. L’intensification de la concurrence et l’augmentation du nombre de choix ne constituent pas une voie à sens unique. »
