Ce 13 septembre, le Groupe S&D était la force motrice d’une large coalition transpartisane qui a voté pour faire en sorte que l’UE ne compte pas de produits ni de consommateurs de seconde classe. Avec ce vote, le Parlement européen reconnaissait l’existence de deux niveaux de qualité pour les aliments et autres produits de consommation. Il s’agit de la commercialisation, dans certains pays européens, de produits apparemment identiques mais de qualité inférieure à leurs homologues commercialisés autre part dans l’UE. Il faut savoir que le Groupe S&D menait déjà cette bataille avant même que le sujet ne passe sur la place publique.

 

Olga Sehnalová, eurodéputée S&D et autrice du rapport sur les produits de qualité différenciée, a déclaré ceci :

« En ma qualité de rapporteuse, je suis très heureuse que le PE ait voté ce texte à une majorité écrasante. En effet, au bout de sept ans l’UE admet enfin l’existence de produits de qualité différenciée, et que ceux-ci constituent un problème réel qui affecte la vie de millions de citoyens de l’UE. »

« Car il est inacceptable de vendre, dans certains États membres, des aliments et produits de qualité inférieure alors que leurs marques et emballages semblent identiques à leurs homologues de qualité. Il s’agit d’une pratique commerciale déloyale qui sape la confiance des consommateurs et le fonctionnement même du marché unique. Les produits commercialisés sous une marque et dans un emballage identique doivent avoir la même composition partout dans l’UE. Les préférences des consommateurs ne peuvent plus servir d’excuse à des différences de qualité flagrantes. »

« Pour nous autres Socialistes & Démocrates, il ne peut y avoir de traitement discriminatoire entre l’Est et l'Ouest, le Nord et le Sud. Les aliments et autres produits consommés à Prague et Sofia ne peuvent être de qualité inférieure à ceux de Berlin et Stockholm. Tous les consommateurs européens, indépendamment de leur pays de résidence, méritent d’être traités équitablement et également. À cette fin, nous appelons la Commission à réviser d’urgence la directive sur les pratiques commerciales déloyales (UCPD). Il faut mettre fin maintenant à la pratique ‘une marque, un produit, plusieurs contenus et compositions’ ! »

 

Biljiana Borzan, eurodéputée et négociatrice S&D en commission Environnement et Santé publique, a ajouté ce qui suit :

« De nombreuses études effectuées au sein de l’UE montrent que des produits alimentaires apparemment identiques peuvent être de moindre qualité et moins sains dans les pays d’Europe de l’Est. Il est prouvé que les chocolats à tartiner, yaourts, sodas, etc., contiennent des ingrédients de qualité différente alors qu’ils apparaissent identiques aux yeux des consommateurs. Cela est déloyal et potentiellement dangereux. »

« Il ne doit pas y avoir de citoyens de seconde classe dans l’UE. Les entreprises ne peuvent pas continuer à faire comme si de rien n’était et à mettre en danger la santé des consommateurs européens. Dans cette matière, il ne peut y avoir d’Est et d’Ouest, nous sommes tous la même Union. Aujourd’hui, nous envoyons le message clair que si nous ne sommes pas tous les mêmes, nous sommes tous égaux au sein de l’UE. »

Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Viceprésidente
Croatie
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