Ce 19 février, la Commission européenne présentait au public ses grandes initiatives numériques : « Façonner l’avenir numérique de l’Europe », « Une stratégie européenne des données », ainsi que son livre blanc sur l’Intelligence artificielle (IA).

Les eurodéputés S&D qui travaillent sur la stratégie numérique européenne demandent le renforcement des lois en la matière, l’égalité des conditions de concurrence pour les entreprises de toute taille et, plus important encore, une transition numérique orientée citoyens qui ne laisse personne sur la touche.

Ismail Ertug, viceprésident S&D pour la stratégie numérique, a déclaré ceci :

« Il était capital que l’UE actualise sa stratégie pour l’ère numérique. Les propositions avancées par la Commission européenne abordent les faiblesses du cadre législatif actuel et définissent des options et alternatives pour l’avenir. Cependant, il y a matière à améliorer considérablement ces textes, en particulier dans le sens du renforcement de la dimension sociale de la révolution numérique. »

« Car les tendances numériques doivent bénéficier à l’ensemble des citoyens, pas juste aux entreprises et aux marchés. L’UE doit mettre en œuvre une approche centrée sur l’humain. Nous avons besoin d’une ‘culture numérique’ fondée sur une citoyenneté active sur le plan numérique et adossée à des connaissances, des compétences et du savoir-faire. »

« Les campagnes électorales hypertruquées (deepfake) sont susceptibles d’influencer les masses. Elles deviennent une vraie menace pour la démocratie, comme on l’a vu récemment en Italie. De plus, il faut une égalité des conditions de concurrence pour les grandes et petites entreprises. »

« Depuis plusieurs mois, notre groupe approfondit ses idées en la matière. Nous avons élaboré notre conception d’une révolution numérique éthique, qui ne laisse personne sur la touche. Où les responsabilités sont clairement définies. Où les droits fondamentaux sont dûment protégés. Qui est adossée à une IA non biaisée. Nous voulons une révolution numérique au service des intérêts humains, qui rende l’Europe plus forte pour ce 21e siècle. »

« Nous commencerons bientôt les consultations publiques sur notre philosophie. Car l’Union européenne se trouve dans la position unique de pouvoir définir les règles du monde numérique de demain – pour les citoyens. »

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